Plan Epargne Retraite, les Français sont attirés par le PER

Plan Epargne Retraite, les épargnants montrent de l’intérêt pour le PER. Néanmoins, ils sont très peu à avoir souscrit et à en connaître précisément les contours. L’actualité de l’épargne est suivie par seulement un quart de la population L’actualité de l’épargne est suivie à peine par plus d’un quart de nos concitoyens. Près de la …

Une semaine pour tout comprendre sur l’épargne salariale

Chaque année, une semaine est dédiée à l’épargne salariale. L’occasion de mettre en exergue les initiatives des entreprises et de mieux comprendre les dispositifs proposés aux salariés.

Chaque année, une semaine est dédiée à l’épargne salariale. L’occasion de mettre en exergue les initiatives des entreprises et de mieux comprendre les dispositifs proposés aux salariés.

Les salariés sont un peu perdus face aux différents placements proposés pour investir leur épargne. Et pour les patrons de petites et moyennes entreprises, la mise en place en place d’un dispositif de partage de la valeur semble complexe.  C’est la raison pour laquelle de nombreux partenaires, à l’initiative de l’Autorité des marchés financiers, l’Association française de gestion financière, les ministères du travail et de l’économie et La finance pour tous, ont créé cette semaine spécifique.
 

En France, plus de 11 millions de salariés répartis dans 397 000 entreprises bénéficient d’une d’épargne salariale.  Selon l’AFG, les encours des plans d’épargne salariale et des plans d’épargne retraite (PER) sont en forte hausse en 2023 : + 15,7 % par rapport à 2022, pour s’élever à 187,8 Mds€.  
 

Le programme de la semaine
 

Le site epargnesalariale-France.fr offre de nombreux outils pour les salariés : articles, vidéos, quiz, foire aux questions, lexique … sur des sujets variés : comprendre l’intéressement et la participation, comment investir ses primes, choisir entre le PEE et le PER Collectif, les cas de déblocage anticipé…

Pour les entreprises, il s’agit d’expliquer les outils pouvant être mis en place et leurs avantages fiscaux, les objectifs des dispositifs de partage de la valeur, ainsi que les solutions pour les TPE pour bénéficier de produits « clés en main ». Et bien sûr les points clés de la loi de partage de la valeur, votée fin 2023, qui a pour objectif de mieux associer les salariés à la performance de leur entreprise. Retrouvez également sur ce site les nombreux évènements organisés par les partenaires à destination des salariés ou des entreprises.
 

Pas de réductions d’impôts pour les fraudeurs du fisc

Le juge peut condamner les fraudeurs à une privation temporaire ou définitive de leurs droits aux réductions et crédits d’impôt.

Un contribuable reconnu coupable de fraude fiscale aggravée peut se voir temporairement privé de son droit de bénéficier de réductions et crédits d’impôt liés au paiement de l’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur la fortune immobilière. Depuis le 1er janvier 2024, le juge peut également condamner les fraudeurs à une privation de leurs droits aux réductions et crédits d’impôt.

 

Dans le but de renforcer l’exemplarité de la sanction pénale à l’encontre des contribuables qui se soustraient frauduleusement à l’impôt, la loi de finances pour 2024 introduit une peine complémentaire de privation temporaire du droit à l’octroi de réductions ou crédits d’impôt sur le revenu ou d’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Cette privation peut durer jusqu’à 3 ans, à compter de l’imposition des revenus de l’année suivant celle de la condamnation.

 

Il convient de rappeler que les fraudes fiscales sont passibles, au maximum, de 7 ans de prison, de 3 millions d’euros d’amende et d’une multitude de peines complémentaires telles que la privation de tout ou partie des droits civiques, civils et de famille, l’interdiction d’exercer une profession libérale, commerciale ou industrielle ou la suspension du permis de conduire.

 

Cette mesure s’applique aux personnes reconnues coupables du délit de fraude fiscale avec des circonstances aggravantes, telles que définies aux alinéas 2 à 8 de l’article 1741 du CGI. Parmi ces circonstances, on peut citer la dissimulation de comptes à l’étranger, la fraude en bande organisée, l’utilisation d’une fausse identité, de faux documents ou d’une domiciliation fictive à l’étranger.

Seules certaines réductions d’impôt sur le revenu ou sur la fortune immobilière sont concernées

 

Cette nouvelle privation concerne l’ensemble des réductions ou crédits d’impôt sur le revenu ou sur la fortune immobilière, y compris les dispositifs bénéficiant aux personnes titulaires de revenus passibles de l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux, des bénéfices non commerciaux ou des bénéfices agricoles. Toutefois, les crédits d’impôts conventionnels ayant pour objet l’élimination de la double imposition sont exclus du champ d’application de cette privation.

 

Étant donné qu’il s’agit d’une peine complémentaire, la privation des droits à réductions et crédits d’impôt n’est pas systématiquement appliquée mais doit être prononcée par le juge pénal.

Cette mesure qui va tout changer pour les déclarations des revenus dans les couples

À partir de septembre 2025, l’imposition des revenus des conjoints ou des partenaires liés par un pacte civil de solidarité (PACS) ne sera plus soumise au même taux de prélèvement à la source.

À partir de septembre 2025, l’imposition des revenus des conjoints ou des partenaires liés par un pacte civil de solidarité (PACS) ne sera plus soumise au même taux de prélèvement à la source. 

 

Au lieu de cela, chaque individu se verra attribuer un taux personnalisé. Cette mesure vise à éviter une surimposition de la personne ayant le revenu le plus faible au sein du couple.

 

À compter du 1er septembre 2025, l’administration fiscale ne se référera plus à l’application par défaut d’un taux commun de prélèvement à la source pour les contribuables mariés ou pacsés soumis à une imposition commune. À la place, elle appliquera un taux individuel adapté aux revenus de chaque conjoint ou partenaire pacsé.

 

Cette disposition, introduite dans la loi de finances pour 2024, a pour objectif de ne pas pénaliser la personne ayant les revenus les plus modestes dans le couple.

La loi de finances prévoit également la possibilité pour les contribuables soumis à une imposition commune de choisir le maintien d’un taux unique pour le foyer fiscal. Cette demande doit être effectuée en ligne pour les contribuables dont la résidence principale dispose d’un accès à internet. Dans le cas contraire, elle peut être faite par d’autres moyens (courrier, guichet des centres des finances publiques, etc.).

 

Si cette option est choisie, le taux sera appliqué au plus tard le troisième mois suivant celui de la demande et sera tacitement reconduit. Cette option cessera de s’appliquer le troisième mois suivant celui de la dénonciation.

Piscines, garages, vérandas… comment le fisc vous traque

Après avoir ciblé les piscines non déclarées, le fisc s’attaque maintenant aux constructions telles que les garages et les vérandas. Pour détecter les fraudeurs, l’administration utilise une intelligence artificielle qui analyse des photos aériennes.

Après avoir ciblé les piscines non déclarées, le fisc s’attaque maintenant aux constructions telles que les garages et les vérandas. Pour détecter les fraudeurs, l’administration utilise une intelligence artificielle qui analyse des photos aériennes.

 

Cette nouvelle étape dans le plan gouvernemental de lutte contre les fraudes fiscales, sociales et douanières intervient après que 140 000 piscines aient déjà été détectées depuis octobre 2021, générant des recettes supplémentaires de 40 millions d’euros pour les collectivités locales, selon Thomas Cazenave, ministre chargé des Comptes publics.

 

Le dispositif de détection utilise des photographies aériennes de l’Institut national de l’information géographique (IGN) pour repérer les constructions non déclarées et demander aux propriétaires concernés de payer les impôts locaux auxquels ils sont soumis. Cependant, la détection des bâtiments est plus difficile que celle des piscines, avec un taux d’erreur de 55 à 60 % pour les algorithmes, contre 90 % au début, selon Olivier Villois, secrétaire national de la CGT Finances publiques.

 

Heureusement, un agent des impôts est toujours chargé de vérifier les éléments obtenus grâce à la technologie, en s’assurant que la construction est effectivement taxable et qu’elle a été ou non déclarée. Si une anomalie est détectée, l’administration fiscale demande au propriétaire de s’expliquer ou de prouver que le fisc a fait erreur. La rectification de la taxe foncière, et de la taxe d’habitation s’il s’agit d’une résidence secondaire, n’est appliquée que sur l’année en cours, sans rétroactivité sur les trois dernières années.

Faut-il encore ouvrir un compte à terme en 2024 ?

Le dépôt à terme, également connu sous le nom de compte à terme, est un compte rémunéré avec un taux de rendement prédéterminé. Faut-il en ouvrir un en 2024 ?

Le dépôt à terme, également connu sous le nom de compte à terme, est un compte rémunéré avec un taux de rendement prédéterminé. En 2023, ce dispositif a gagné en popularité en raison de son rendement élevé et de la visibilité qu’il offre. Cependant, le réajustement de la politique monétaire en 2024 pourrait changer la donne.

Le compte à terme permet de bloquer votre argent pendant une durée déterminée, allant d’un mois à plusieurs années (généralement 4 ou 5 ans, voire plus). Les fonds sont placés à un taux d’intérêt fixe et garanti, qui varie d’une banque à l’autre. Cette caractéristique rassure les épargnants, car ils savent exactement combien ils gagneront à la fin du contrat. De plus, les sommes placées sont protégées par le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) jusqu’à 100 000 euros par déposant et par établissement, ce qui élimine le risque de perte de capital sur le montant investi.
 

Le dépôt à terme peut offrir un rendement supérieur aux livrets réglementés
 

Le rendement du dépôt à terme a pu atteindre ou dépasser les 3,50 % en 2023, selon les données de la Banque de France. Cela représente un rendement légèrement supérieur à celui du Livret A, qui est bloqué à 3 % jusqu’en début 2025. Ainsi, en bloquant votre argent pendant une période déterminée, vous pouvez obtenir un rendement supérieur à celui du Livret A. De plus, savoir exactement combien vous gagnez et pendant combien de temps constitue un avantage dans un contexte économique instable.
 

Le dépôt à terme est-il un choix judicieux en 2024 ?
 

Cette question mérite d’être posée en 2024, car la situation économique est en train de changer. En 2023, la politique restrictive en matière de taux a contribué à augmenter la rémunération de l’épargne. Cependant, la politique de dégel de la Banque centrale européenne (BCE) concernant sa politique monétaire pourrait mettre fin à cette période faste.
 

Le dépôt à terme est-il menacé ? Pas vraiment, si vous optez pour un taux fixe. En effet, dans ce cas, même si les taux viennent à baisser dans les mois à venir (comme le pensent certains observateurs et économistes), la rémunération reste performante. La condition est d’accepter de bloquer les sommes pendant une période déterminée, sans possibilité de retrait ou de versements ultérieurs.
 

N’hésitez pas à nous contacter pour échanger sur le sujet.
 

Le private equity s’invite dans l’assurance vie et le PER

À compter d’octobre 2024, les compagnies d’assurance seront tenues d’inclure une proportion minimale d’actifs non cotés dans les profils de gestion de leurs contrats d’assurance vie et de plan d’épargne retraite (PER).

À compter d’octobre 2024, les compagnies d’assurance seront tenues d’inclure une proportion minimale d’actifs non cotés dans les profils de gestion de leurs contrats d’assurance vie et de plan d’épargne retraite (PER). 
 

À partir d’octobre 2024, les compagnies d’assurance devront inclure une proportion minimale d’actifs non cotés (ou de capital-investissement) dans les profils de gestion proposés dans leurs contrats d’assurance vie et de PER. Ainsi, la gestion pilotée d’un profil « équilibré » d’une assurance-vie pourrait inclure un minimum de 4 % d’investissement en capital-investissement et au moins 8 % pour un profil « dynamique ». Pour un PER, le profil « équilibré » (le profil par défaut) pourrait comporter une proportion minimale d’investissement non coté comprise entre 3 % et 8 % en fonction de l’horizon de la retraite. 
 

Le capital-investissement ou private equity est une forme d’investissement dans des entreprises non cotées en bourse. Il s’agit d’acquérir des parts d’entreprises à différents stades de maturité pour les accompagner dans leur croissance. L’objectif final est de réaliser un retour sur investissement important en vendant les parts de ces entreprises à moyen ou long terme. 

 

Ainsi, le capital-risque vise à investir dans de jeunes entreprises innovantes à fort potentiel de croissance. Le capital-développement a pour but d’investir dans des entreprises plus matures qui ont besoin de capitaux pour financer leur croissance (par exemple, pour lancer de nouveaux produits ou entrer sur de nouveaux marchés). Enfin, le capital-transmission consiste à prendre une participation majoritaire dans une entreprise et à la développer pour la revendre. Quel rendement peut-on attendre du capital-investissement ?
 

Le rendement du capital-investissement peut varier considérablement d’un fonds à l’autre, en fonction de la stratégie adoptée par la société de gestion, de la qualité de la sélection des investissements et du contexte économique. 

 

Dans l’ensemble, le capital-investissement vise des rendements plus élevés sur le long terme que ceux de placements plus traditionnels comme les actions, par exemple. Selon l’association France Invest (qui représente l’industrie du capital-investissement en France), à fin 2022, les performances ont atteint 14,2 % par an sur 10 ans, contre 10,4 % pour les actions du CAC 40 et 5,6 % pour l’immobilier. 

 

Le capital-investissement est-il risqué ?
 

Si le capital-investissement offre un potentiel de rendement élevé, il comporte également des risques. Tout d’abord, le capital-investissement est un placement peu liquide : les fonds ont des périodes de blocage pouvant aller jusqu’à 12 ans, car les entreprises mettent souvent du temps à se développer. Cela implique donc de ne pas avoir besoin d’utiliser les sommes investies pendant une longue période.
 

En outre, cette activité comporte un risque opérationnel élevé (concurrence, changement de marché, contexte économique défavorable) et le succès n’est pas garanti. De plus, le risque de perte totale ou partielle du capital investi est lui aussi plus élevé que celui d’un placement traditionnel.
 

Bien que le potentiel de rendement soit élevé, le manque de liquidité et le risque de perte en capital font du capital-investissement un placement qui ne convient pas à tous les profils d’épargnants.
 

Le grand retour de la déclaration des biens immobiliers

La déclaration des biens immobiliers a refait surface en 2024, afin de permettre à l’administration fiscale de repérer les locaux qui demeurent soumis aux différentes taxes.

La déclaration des biens immobiliers a refait surface en 2024, afin de permettre à l’administration fiscale de repérer les locaux qui demeurent soumis à la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés (THRS), ainsi qu’aux taxes sur les locaux vacants. 

 

Cette année, cette déclaration poursuit les mêmes buts, mais subit quelques modifications. L’année précédente, tous les propriétaires de biens immobiliers bâtis à usage d’habitation, y compris ceux en indivision, les usufruitiers uniquement, ou les sociétés civiles immobilières (SCI), ont été obligés de les déclarer via un seul canal : l’espace particulier du contribuable, sur le site impots.gouv.fr (rubrique « Gérer mes biens immobiliers »). Toutefois, cette méthode numérique a dissuadé de nombreux propriétaires, puisque seuls 82% d’entre eux ont rempli leur obligation de déclaration. Dans un souci d’inclusion, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) a décidé de permettre, cette année, de déclarer via un formulaire papier « mis à disposition des propriétaires n’ayant pas d’accès à Internet pour leur permettre de déclarer les changements d’occupants ». Pas de modification, pas de déclaration !
 

L’année dernière, tous les propriétaires devaient déclarer leurs biens immobiliers. Cette année, seuls ceux ayant connu des changements par rapport à leur dernière déclaration (état d’occupation d’un logement, ou changement de locataires) devront les communiquer à l’administration fiscale. Les autres seront dispensés et n’auront donc aucune démarche à accomplir. Ce qui demeure inchangé…
 

Quel risque en cas de non déclaration ? 

 

Il est souligné sur le site impots.gouv.fr que : « Il s’agit bien d’une obligation déclarative, qui s’accompagne donc d’un dispositif de sanction (article 1770 terdecies du CGI). 

 

Une amende d’un montant forfaitaire de 150 euros par local pourra ainsi être appliquée en cas d’erreur, omission ou insuffisance déclarative ». Cependant, l’administration sociale a tenu à préciser que « comme pour toute nouvelle réforme d’envergure, l’administration fiscale fait preuve de bienveillance et de compréhension en particulier pour l’application des sanctions. 

 

Ainsi, aucune amende pour défaut de déclaration d’occupation ne sera appliquée au titre de 2023 ». Et de préciser que, cette année encore, les propriétaires ne seront pas systématiquement exposés à l’amende en cas d’oubli de déclaration. 

 

Par ailleurs Bercy a également rappelé que différents circuits d’assistance sont comme l’an passé disponibles, à savoir : – Par téléphone, au 0 809 401 401 (service gratuit + coup d’un appel), ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 19h. – De visu, au Centre des impôts des particuliers près de son domicile. – Via la messagerie sécurisée (choisissez le formulaire « J’ai une question sur le service « Biens immobiliers » ou via les coordonnées figurant dans la rubrique « Contact et RDV » en haut à droite de cette page). – Enfin, dans les centres des finances publiques, des ordinateurs sont mis en libre-service et les contribuables peuvent « bénéficier au besoin d’un accompagnement personnalisé ».
 

Faites-vous partie des 800 nouvelles communes en zone tendue ?

Le gouvernement a suggéré vendredi le reclassement de plus de 800 communes en « zone tendue » afin de répondre à la crise du logement.

Le gouvernement a suggéré vendredi le reclassement de plus de 800 communes en « zone tendue » afin de répondre à la crise du logement, une modification administrative qui devrait notamment faciliter l’accès aux prêts à taux zéro dans le neuf. 

 

Ce reclassement permettra aux communes d’avoir accès à des dispositifs pour produire davantage de logements abordables, en location ou en accession à la propriété, selon un communiqué commun du ministre de l’Économie Bruno Le Maire et de celui délégué au Logement Guillaume Kasbarian.
 

Les outils seront accessibles après une concertation avec les élus locaux qui doit être lancée d’ici fin mai, confirmant la tension sur le marché du logement, a poursuivi le gouvernement. La liste des communes reclassées sera rendue publique en juin. Potentiellement, les 3,5 millions de Français habitant ces communes pourront bénéficier de nouveaux dispositifs pour accéder à un logement ou d’améliorations de dispositifs existants, selon ces ministères.
 

En particulier, 1,8 million de personnes supplémentaires pourront être admissibles au prêt à taux zéro pour acquérir un logement neuf, selon la même source. Un autre dispositif concerné est le logement locatif intermédiaire, dont les loyers sont 10 à 15 % inférieurs aux prix du marché grâce à des aides publiques et qui ne peut être produit qu’en zone tendue. Le gouvernement avait déjà indiqué mercredi vouloir doubler le rythme de production de ces logements intermédiaires, en le portant à 30 000 par an d’ici 2026.
 

Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, l’exécutif a fortement encouragé le logement locatif intermédiaire (LLI), destiné en priorité aux classes moyennes et aux salariés du privé qui ont des difficultés à se loger dans les grandes villes mais gagnent trop pour bénéficier d’un logement social. Une première évolution du zonage en tension avait eu lieu en octobre 2023, a rappelé le gouvernement vendredi : elle avait conduit au reclassement de 200 communes.

Comment expliquer les records des marchés actions et cryptomonnaies ?

Les marchés actions et cryptomonnaies ont atteint des niveaux records ces dernières semaines. Nous faisons le point sur les tendances du marché.

Les marchés actions et cryptomonnaies ont atteint des niveaux records ces dernières semaines. Eric Bleines, le directeur Général de Swiss Life Gestion Privée, fait le point sur les tendances du marché.
 

Les marchés actions ont atteint des niveaux records ces dernières semaines
 

Malgré un contexte géopolitique difficile et un ralentissement économique en Europe, les Bourses enregistrent des progressions impressionnantes. En effet, le Nikkei japonais gagne 17 % depuis le début d’année, l’EuroStoxx, 7,8 %, le Nasdaq, 7,2 % et le CAC 40, 5,1 %. Ces hausses sont le reflet de publications de résultats particulièrement solides ces dernières semaines, qui sont allées au-delà des attentes du marché. C’est tout particulièrement vrai aux Etats-Unis où les trois-quarts des entreprises ont surpris positivement les investisseurs, avec des révisions à la hausse des croissances des bénéfices de 8 % en moyenne. Ces surprises positives ont été plus rares et de moins grande ampleur en Europe, notamment du fait des petites et moyennes capitalisations. Ce sont ainsi les grandes valeurs du luxe et surtout de la technologie qui ont tiré le marché, tandis que des secteurs comme l’immobilier – qui souffre des taux élevés – ou encore les produits de base – pénalisés par le ralentissement chinois – sont dans le rouge depuis le début d’année. Ce rallye boursier est donc très concentré.
 

Comment analyser  cette dynamique autour de la technologie ?
 

Les marchés voient dans l’intelligence artificielle (IA) générative une thématique d’investissement puissante et les résultats exceptionnels de certaines entreprises technologiques, tant sur le plan du chiffre d’affaires que de la marge, non seulement leur donnent raison mais parviennent même à les surprendre. Le fabricant de micro-processeurs américain Nvidia a annoncé un bond de son résultat net de 286 % sur un an, à 12,3 milliards de dollars, et son carnet de commandes continue de se remplir !
 

Avec l’IA générative, c’est une révolution technologique profonde qui est en train de se diffuser dans l’économie. Elle profite à certains fabricants de microprocesseurs comme Nvidia ou ASML, mais pas Infineon ni STMicroelectronics qui sont surtout tournés vers l’industrie traditionnelle. Elle tire aussi d’autres acteurs qui l’utilisent pour développer de nouvelles applications, comme les GAFAM aux Etats-Unis mais également CapGemini, Publicis ou SAP en Europe.
 

Dans quel contexte macroéconomique ce rallye boursier s’inscrit-il ?
 

L’inflation continue de ralentir, quoiqu’à un rythme plus lent au fur et à mesure que l’on approche de la cible des 2 %. Fait plus étonnant, les anticipations de croissance pour les Etats-Unis ont été fortement réévaluées depuis le début d’année : le PIB américain est désormais attendu en hausse de 2 % en 2024 (contre +1,3 % précédemment), grâce à une consommation dynamique notamment permise par la modération des prix de l’énergie et une réindustrialisation massive liée aux investissements de l’Inflation Reduction Act.
 

Cette résilience éloigne la nécessité, pour la Fed, de baisser ses taux directeurs rapidement, ce que les marchés ont acté : les taux souverains ont gagné 0,30 % depuis le début de l’année, tempérant leur enthousiasme de fin 2023. Du fait de la faiblesse de sa croissance, la BCE aurait, de son côté, davantage de raisons de baisser ses taux à court-terme, mais elle ne le fera vraisemblablement pas avant la Fed, pour ne pas pénaliser l’euro.

 

Coment expliquer les records des marchés actions et cryptomonnaies ?

Les marchés actions et cryptomonnaies ont atteint des niveaux records ces dernières semaines. Nous faisons le point sur les tendances du marché.

Les marchés actions et cryptomonnaies ont atteint des niveaux records ces dernières semaines. Eric Bleines, le directeur Général de Swiss Life Gestion Privée, fait le point sur les tendances du marché.
 

Les marchés actions ont atteint des niveaux records ces dernières semaines
 

Malgré un contexte géopolitique difficile et un ralentissement économique en Europe, les Bourses enregistrent des progressions impressionnantes. En effet, le Nikkei japonais gagne 17 % depuis le début d’année, l’EuroStoxx, 7,8 %, le Nasdaq, 7,2 % et le CAC 40, 5,1 %. Ces hausses sont le reflet de publications de résultats particulièrement solides ces dernières semaines, qui sont allées au-delà des attentes du marché. C’est tout particulièrement vrai aux Etats-Unis où les trois-quarts des entreprises ont surpris positivement les investisseurs, avec des révisions à la hausse des croissances des bénéfices de 8 % en moyenne. Ces surprises positives ont été plus rares et de moins grande ampleur en Europe, notamment du fait des petites et moyennes capitalisations. Ce sont ainsi les grandes valeurs du luxe et surtout de la technologie qui ont tiré le marché, tandis que des secteurs comme l’immobilier – qui souffre des taux élevés – ou encore les produits de base – pénalisés par le ralentissement chinois – sont dans le rouge depuis le début d’année. Ce rallye boursier est donc très concentré.
 

Comment analyser  cette dynamique autour de la technologie ?
 

Les marchés voient dans l’intelligence artificielle (IA) générative une thématique d’investissement puissante et les résultats exceptionnels de certaines entreprises technologiques, tant sur le plan du chiffre d’affaires que de la marge, non seulement leur donnent raison mais parviennent même à les surprendre. Le fabricant de micro-processeurs américain Nvidia a annoncé un bond de son résultat net de 286 % sur un an, à 12,3 milliards de dollars, et son carnet de commandes continue de se remplir !
 

Avec l’IA générative, c’est une révolution technologique profonde qui est en train de se diffuser dans l’économie. Elle profite à certains fabricants de microprocesseurs comme Nvidia ou ASML, mais pas Infineon ni STMicroelectronics qui sont surtout tournés vers l’industrie traditionnelle. Elle tire aussi d’autres acteurs qui l’utilisent pour développer de nouvelles applications, comme les GAFAM aux Etats-Unis mais également CapGemini, Publicis ou SAP en Europe.
 

Dans quel contexte macroéconomique ce rallye boursier s’inscrit-il ?
 

L’inflation continue de ralentir, quoiqu’à un rythme plus lent au fur et à mesure que l’on approche de la cible des 2 %. Fait plus étonnant, les anticipations de croissance pour les Etats-Unis ont été fortement réévaluées depuis le début d’année : le PIB américain est désormais attendu en hausse de 2 % en 2024 (contre +1,3 % précédemment), grâce à une consommation dynamique notamment permise par la modération des prix de l’énergie et une réindustrialisation massive liée aux investissements de l’Inflation Reduction Act.
 

Cette résilience éloigne la nécessité, pour la Fed, de baisser ses taux directeurs rapidement, ce que les marchés ont acté : les taux souverains ont gagné 0,30 % depuis le début de l’année, tempérant leur enthousiasme de fin 2023. Du fait de la faiblesse de sa croissance, la BCE aurait, de son côté, davantage de raisons de baisser ses taux à court-terme, mais elle ne le fera vraisemblablement pas avant la Fed, pour ne pas pénaliser l’euro.