Les engagements ESG du entreprises du Cac 40 sont-ils à la hauteur ?

Comme chaque année depuis 2020, le Forum de l’investissement responsable (FIR) a scruté attentivement les entreprises du CAC 40 quant à leur engagement ESG, et les résultats sont mitigés.

Comme chaque année depuis 2020, le Forum de l’investissement responsable (FIR) a scruté attentivement les entreprises du CAC 40 quant à leur engagement ESG, et les résultats sont mitigés.

 

Le FIR, qui regroupe des investisseurs tels que la Caisse des Dépôts, le FFR, la MAIF, AG2R La Mondiale, des gestionnaires d’actifs comme Amundi, Allianz GI, AXA IM, BNPP AM, La Française, des consultants (Morningstar, France Invest, etc.) et des membres de la société civile, a envoyé dix questions écrites aux quarante plus grandes capitalisations de la cote parisienne, portant sur les trois piliers ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) lors des assemblées générales. 

 

Cette année, le sujet du télétravail a été remplacé par la politique de rachat d’actions, devant faire l’objet d’une définition claire et concerner un maximum de salariés pour améliorer le partage de la valeur. 

 

Chaque question a reçu une note de 0 à 3. Le résultat global a diminué, passant de 1,33 point l’année dernière à 1,11 point cette année. Cette baisse s’explique principalement par un niveau d’exigence plus élevé dans l’évaluation des questions, un durcissement revendiqué par le FIR. La présidente du FIR, Nathalie Lhayani, souligne que les investisseurs responsables exigent des entreprises des stratégies détaillées et précises à la hauteur des enjeux de durabilité, en tenant compte de l’urgence liée au changement climatique, aux perturbations massives des écosystèmes et à l’accroissement des inégalités. 

 

Comme les années précédentes, le FIR constate une maturité plus avancée en matière environnementale par rapport aux enjeux sociaux et de gouvernance. Deux domaines sont particulièrement négligés par les grandes entreprises : l’engagement fiscal et l’épargne salariale responsable. Les entreprises L’Oréal et Veolia occupent le haut du classement, avec une moyenne globale de 1,9 point. L’Oréal se démarque notamment sur les thèmes du climat, de la biodiversité, du salaire décent, de l’épargne salariale et du lobbying responsable. Veolia obtient la meilleure note pour la rémunération des dirigeants, le rachat d’actions et l’épargne salariale. Michelin se classe troisième. 

 

À l’opposé, Eurofins Scientific (0,1 point sur 3), ArcelorMittal, EssilorLuxottica, LVMH (propriétaire des « Echos »), Publicis et Thales se retrouvent en bas du tableau. En ce qui concerne les thématiques, Pernod Ricard arrive en tête sur les questions environnementales, suivi de Schneider Electric et L’Oréal à égalité en deuxième position. Sur les questions sociales, Veolia est en tête, suivi de Michelin, L’Oréal et Schneider Electric. Enfin, AXA et TotalEnergies se distinguent sur le volet de la gouvernance.
 

Les vrais montants des fraudes en ligne révèlés par le gendarme de la Bourse

Des rendements mirifiques ou des taux de crédit attractifs, bien au-delà de l’inflation ou même des offres généreuses du Livret d’Épargne Populaire… les arnaques en ligne se multiplient.

Des rendements mirifiques ou des taux de crédit attractifs, bien au-delà de l’inflation ou même des offres généreuses du Livret d’Épargne Populaire (LEP), voire inexistantes dans les banques traditionnelles… les arnaques en ligne se multiplient.

 

L’année dernière, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), le gendarme français des services financiers, a ajouté à sa liste noire 1 262 sites ou entités proposant des produits financiers sans avoir les autorisations nécessaires.
 

La « quasi-totalité » de ces offres frauduleuses concerne des faux crédits ou livrets d’épargne, avec plus de 53 % d’entre elles usurpant l’identité d’établissements ou d’intermédiaires financiers légalement autorisés à commercialiser de tels produits, précise l’ACPR dans un communiqué. La liste noire comprend également des services de paiement ou des contrats d’assurance.
 

Les arnaques, de plus en plus nombreuses et coûteuses, s’accompagnent d’une hausse significative des pertes subies par les victimes. Des rendements mirifiques ou des taux de crédit attractifs, bien au-delà de l’inflation ou même des offres généreuses du Livret d’Épargne Populaire (LEP), voire inexistantes dans les banques traditionnelles… L’année dernière, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), le gendarme français des services financiers, a ajouté à sa liste noire 1 262 sites ou entités proposant des produits financiers sans avoir les autorisations nécessaires.

 

La « quasi-totalité » de ces offres frauduleuses concerne des faux crédits ou livrets d’épargne, avec plus de 53 % d’entre elles usurpant l’identité d’établissements ou d’intermédiaires financiers légalement autorisés à commercialiser de tels produits, précise l’ACPR dans un communiqué. La liste noire comprend également des services de paiement ou des contrats d’assurance.

 

Les arnaques, de plus en plus nombreuses et coûteuses, s’accompagnent d’une hausse significative des pertes subies par les victimes. En 2023, la perte moyenne liée aux faux livrets était de 93 000 euros, avec un dossier atteignant même 1 million d’euros. Pour les faux crédits, la perte moyenne était de 13 000 euros, mais pouvait atteindre jusqu’à 60 000 euros l’année dernière.

 

Ces montants en constante augmentation s’accompagnent d’une croissance du nombre de sites ou d’entités figurant sur la liste noire, ainsi que d’une augmentation de la proportion d’usurpation d’identité de professionnels autorisés.

 

Toutes les catégories socioprofessionnelles sont touchées par ces escroqueries, les épargnants étant particulièrement vulnérables en raison de leur recherche de placements sûrs et rémunérateurs. Le sentiment de sécurité, lié à l’absence de risque de perte en capital et à la disponibilité des fonds, attire les escrocs.

Cette année, l’ACPR met également en garde contre la prolifération de faux contrats en financement participatif proposant des investissements dans des projets liés aux énergies renouvelables, aux EHPAD, aux chambres en résidence étudiante, ou encore dans des parkings équipés de bornes de recharge électrique. En 2023, 46 sites internet ou courriels frauduleux ont été recensés dans cette catégorie, comparativement à 20 en 2022.

L’ACPR souligne l’importance de vérifier systématiquement l’autorisation d’une entité à proposer des produits bancaires ou d’assurance en consultant les registres appropriés, tels que le REGAFI, le REFASSU, et le site de l’ORIAS. En cas de doute, il est recommandé de signaler rapidement toute fraude et de déposer plainte pour prévenir d’autres victimes. avec un dossier atteignant même 1 million d’euros. Pour les faux crédits, la perte moyenne était de 13 000 euros, mais pouvait atteindre jusqu’à 60 000 euros l’année dernière.
 

Ces montants en constante augmentation s’accompagnent d’une croissance du nombre de sites ou d’entités figurant sur la liste noire, ainsi que d’une augmentation de la proportion d’usurpation d’identité de professionnels autorisés.
Toutes les catégories socioprofessionnelles sont touchées par ces escroqueries, les épargnants étant particulièrement vulnérables en raison de leur recherche de placements sûrs et rémunérateurs. Le sentiment de sécurité, lié à l’absence de risque de perte en capital et à la disponibilité des fonds, attire les escrocs.
 

Cette année, l’ACPR met également en garde contre la prolifération de faux contrats en financement participatif proposant des investissements dans des projets liés aux énergies renouvelables, aux EHPAD, aux chambres en résidence étudiante, ou encore dans des parkings équipés de bornes de recharge électrique. En 2023, 46 sites internet ou courriels frauduleux ont été recensés dans cette catégorie, comparativement à 20 en 2022.
 

L’ACPR souligne l’importance de vérifier systématiquement l’autorisation d’une entité à proposer des produits bancaires ou d’assurance en consultant les registres appropriés, tels que le REGAFI, le REFASSU, et le site de l’ORIAS. En cas de doute, il est recommandé de signaler rapidement toute fraude et de déposer plainte pour prévenir d’autres victimes.
 

Qui peut vraiment saisir votre contrat d’assurance -vie ?

La saisie administrative à tiers détenteur (SATD) visant à recouvrer des sommes impayées par le redevable est-elle possible ?

La saisie administrative à tiers détenteur (SATD)  visant à recouvrer des sommes impayées par le redevable est-elle possible ?

 

En réponse à la demande de l’administration fiscale de procéder à une saisie administrative à tiers détenteur sur un contrat d’assurance vie, l’assureur opte pour le rachat total du contrat, déclenchant la contestation de l’assuré qui déclare n’avoir jamais sollicité un retrait et reproche à l’assureur de ne pas avoir préservé son contrat.
 

La saisie administrative à tiers détenteur (SATD), sollicitée en mars 2019 par l’administration fiscale, constitue une mesure visant à recouvrer des sommes impayées par le redevable. L’assuré exprime son mécontentement en affirmant n’avoir jamais requis de retrait et en reprochant à l’assureur de ne pas avoir préservé l’intégrité de son contrat. Il réclame alors le remboursement des montants versés à l’administration fiscale, mais se voit opposer un refus de la part de l’assureur. Celui-ci se réfère à l’article L.262 du Livre des procédures fiscales, lequel stipule que « Les créances dont les comptables publics sont chargés du recouvrement peuvent faire l’objet d’une saisie administrative à tiers détenteur notifiée aux dépositaires, détenteurs ou débiteurs de sommes appartenant ou devant revenir aux redevables ».
 

En vertu de la SATD, le tiers saisi est contraint de verser les sommes dues dans les 30 jours suivant la réception de la saisie, sous peine de voir ces montants majorés au taux d’intérêt légal. Cette procédure autorise le créancier à récupérer immédiatement les sommes en question, pouvant entraîner un rachat forcé partiel ou total d’un contrat d’assurance vie rachetable. L’assureur est ainsi contraint d’effectuer ce rachat forcé pour se conformer à ses obligations envers l’administration fiscale.
 

Face à cette situation, l’assuré décide de saisir le Médiateur de l’assurance dans l’espoir de récupérer les sommes saisies. Cependant, le Médiateur informe l’assuré qu’aucun recours n’est possible pour le souscripteur. Il indique que la seule manière d’éviter un rachat forcé est de régulariser la situation en remboursant la somme due à l’administration fiscale.
 

Il convient de noter que la SATD n’est pas applicable lorsque le contrat d’assurance vie est nanti ou lorsque les bénéficiaires ont accepté le bénéfice du contrat. Par ailleurs, le rachat forcé offre au souscripteur la possibilité de choisir les modalités d’imposition des plus-values, soit le barème de l’impôt sur le revenu, soit le prélèvement forfaitaire libératoire.
 

Pourquoi les fonds euros des PER rapportent plus que ceux de l’assurance-vie ?

Les Plans d’Épargne Retraite (PER) individuels, affichent une surperformance annuelle de +0,6 % par rapport aux fonds en euros des contrats d’assurance vie.

Selon une analyse récente effectuée par le site spécialisé Good Value for Money, axé sur les assurances de personnes et les placements financiers, les fonds en euros associés aux régimes de retraite, notamment les Plans d’Épargne Retraite (PER) individuels, affichent une surperformance annuelle de +0,6 % par rapport aux fonds en euros des contrats d’assurance vie. Voici pourquoi.
 

Good Value for Money a récemment dévoilé une analyse portant sur 110 fonds en euros du marché. Les résultats révèlent que pour l’année 2022, les détenteurs d’une assurance vie ont en moyenne perçu un rendement net de frais de 1,92 % sur leur fonds en euros. La performance financière brute des actifs composant ces fonds en euros classiques s’élève à 2,24 %. En revanche, les fonds en euros des régimes de retraite, dont les PER individuels, affichent une performance financière brute de 3,10 %. Sur la période 2018-2022, ces fonds ont généré en moyenne un rendement annuel supérieur de 0,57 % par rapport aux fonds en euros classiques.
 

La disparité de performance constatée sur la durée s’explique par la composition distincte de ces fonds. Les fonds en euros classiques de l’assurance vie sont majoritairement constitués d’obligations (76,5 %) de qualité élevée (note moyenne des portefeuilles obligataires : A+). En comparaison, les fonds en euros des régimes de retraite comportent une proportion moindre d’obligations (69,5 %) de qualité légèrement inférieure (note moyenne A). Il est important de noter que des notes de qualité plus élevées sont associées à des performances financières plus modestes. De plus, les fonds en euros des régimes de retraite présentent une diversification plus importante, avec une part plus significative d’actifs immobiliers (8,3 % contre 6,7 %) et d’actions (17,6 % contre 9,2 %).
 

La différence de composition des fonds découle du cadre réglementaire spécifique aux contrats d’épargne retraite, tels que le PER, où l’épargne est bloquée jusqu’à la retraite et les possibilités de retrait sont limitées. Cela offre une durée de placement plus longue, permettant une prise de risque et une diversification plus étendue des actifs. Par ailleurs, l’année 2022 a marqué la création de nombreux Fonds de Retraite Professionnelle Supplémentaire (FRPS), offrant aux assureurs un cadre réglementaire adapté à la longue durée des investissements liée aux contrats de retraite. Les FRPS permettent aux assureurs de bénéficier de marges de solvabilité réduites en raison de leur engagement à long terme envers la retraite.
 

En conclusion, cette analyse souligne qu’il est préférable d’investir dans un fonds en euros via un Plan d’Épargne Retraite (PER) plutôt que dans un contrat d’assurance vie. En 2022, les fonds en euros des produits d’épargne retraite ont enregistré un rendement annuel moyen de 3,10 %, comparé à 2,24 % pour les fonds en euros classiques des contrats d’assurance vie. Sur les cinq dernières années, le fonds en euros des régimes de retraite a surpassé de 0,57 % par an les fonds en euros classiques. Cette différence s’explique principalement par le cadre réglementaire plus favorable des contrats de retraite, permettant une diversification accrue des actifs.
 

Crédit : les taux des prêts immobiliers s’affolent à la baisse

Au cours du dernier trimestre de 2023, le taux moyen des crédits dans le secteur concurrentiel, excluant l’assurance et le coût des sûretés, s’est établi à 4,20 %.

Au cours du dernier trimestre de 2023, le taux moyen des crédits dans le secteur concurrentiel, excluant l’assurance et le coût des sûretés, s’est établi à 4,20 %.
 

La progression rapide observée jusqu’en octobre, avec une moyenne de +18 points de base par mois, a désormais ralenti, affichant une augmentation de +9 points de base en novembre et +2 points de base en décembre.
 

Après deux années de progression constante, le taux moyen des crédits est revenu à son niveau du printemps 2009. Malgré une augmentation de 189 points de base au cours de l’année 2023, cette hausse reste significativement inférieure au taux d’usure, lequel s’élève à 306 points de base pour les prêts à plus de 20 ans.
 

Cette stabilisation est attribuable au maintien du principal taux de refinancement de la BCE et à une croissance modérée du taux moyen de rémunération des dépôts des ménages. La profitabilité des nouveaux crédits a ainsi augmenté, permettant aux banques de maintenir leurs marges sans augmenter rapidement les taux d’intérêt, surtout avec la transformation des clientèles et des marchés, entraînant une réduction de la durée des crédits.
 

Pour la majorité des emprunteurs, la barrière des 4,20 % est largement dépassée, même sur des durées de 15 ans. Cette configuration de taux n’a pas été observée depuis le printemps 2009.
 

La durée moyenne des prêts accordés est restée stable au quatrième trimestre 2023, s’établissant à 248 mois, soit 20 ans et 8 mois, un niveau rarement atteint par le passé. Cependant, cette stabilisation ne permet plus d’amortir les hausses de taux de l’année 2023, réduisant la capacité d’emprunt des ménages de 16,7 %.
 

En dépit de la hausse des taux d’intérêt, l’apport personnel a augmenté depuis fin 2021, exerçant un effet dépressif sur la demande quatre fois plus important que l’impact de la hausse des taux. Cette évolution a entraîné une déformation de la structure de la production des crédits, avec 65,1 % des prêts bancaires à l’accession à la propriété octroyés sur une durée de plus de 20 ans en décembre 2023, comparé à 46,0 % en 2019 avant la mise en œuvre de la recommandation HCSF.
 

Depuis le début de 2023, les revenus des emprunteurs ont augmenté rapidement (+8,1 % en 2023, contre +4,3 % en 2022). Le resserrement de l’accès au crédit pèse sur une demande fragilisée par la remontée des taux d’intérêt. Cependant, ceux qui peuvent encore concrétiser leur projet optent souvent pour la délocalisation de leur demande vers des zones où les prix des logements sont plus abordables, ou réduisent la surface du bien acheté. En conséquence, le coût des opérations réalisées a diminué de 6,2 % en 2023 après une hausse soutenue de +5,1 % en 2022.
 

Bien que le coût relatif ait diminué en décembre 2023 (4,0 années de revenus), en raison des apports personnels élevés, cette baisse équivaut à une diminution des prix de l’immobilier de 15,7 %. En parallèle, le niveau de l’apport personnel a légèrement reculé après plusieurs années d’augmentation rapide (-0,1 % en 2023, contre +11,4 % en 2022), principalement en raison du retrait du marché d’emprunteurs aisés.
 

En 2023, les relèvements du taux d’usure ont facilité la remontée des taux de crédit, rétablissant ainsi la profitabilité des nouveaux crédits. La stabilisation des taux de la BCE et la faible augmentation du coût des ressources d’épargne ont amélioré la profitabilité à l’automne. Cependant, la dégradation de la solvabilité de la demande a atténué l’impact attendu sur l’activité du marché des crédits.

 

(source Crédit Logement)
 

Rachat de trimestre pour la retraite : Quel barême appliquer ?

La Cnav vient de publier le prix de rachat des trimestres de cotisation à la retraite de base pour l’année 2024 qui prend en compte l’âge et le salaire.

La Cnav vient de publier le prix de rachat des trimestres de cotisation à la retraite de base pour l’année 2024. Comme à l’accoutumée, ce prix prend en considération l’âge et le salaire de l’assuré.
 

Les individus âgés de plus de 20 ans et de moins de 67 ans ont la possibilité de procéder au rachat de trimestres, couvrant les années d’études supérieures et les années civiles validées par moins de quatre trimestres. Le rachat peut porter sur un maximum de 12 trimestres, et le montant du versement est déterminé en fonction de l’âge du demandeur, de son niveau de salaire ou de son revenu annuel, ainsi que de l’option de rachat choisie (taux seul et taux + durée d’assurance).
 

Aucune nouvelle grille n’ayant été publiée depuis 8 ans, le barème de 2013 demeure applicable pour les demandes déposées entre 2014 et 2024. Toutefois, les niveaux de rémunération annuelle évoluent en fonction des augmentations annuelles du Plafond annuel de la Sécurité sociale (Pass). Au 1er janvier 2024, celui-ci atteint 3 864 € par mois et 46 368 € par an.
 

Trois tranches de rémunération sont prises en compte : la moyenne annuelle des salaires inférieure à 75 % du Pass, celle comprise entre 75 % et 100 % du Pass, et celle supérieure au plafond.
 

Il convient de rappeler que le barème des versements pour la retraite s’applique aux rachats alignés, notamment au régime de base des retraites salariées, des salariés agricoles, des Artisans et Commerçants, ainsi qu’aux indépendants. Il concerne également les dispositifs de rachats de cotisations ouverts aux personnes ayant exercé une activité de travailleur indépendant hors du territoire français à partir du 1er janvier 1949.
 

Finance durable : Comment donner du sens à son épargne ?

Le guide « Comprendre la finance durable en 9 questions » réalisé par l’AFG apporte des réponses concrètes aux épargnants qui souhaitent investir dans des produits responsables et donner du sens à leur épargne.

Réalisé en partenariat avec l’EFAMA (European Fund and Asset Management Association), le guide « Comprendre la finance durable en 9 questions » réalisé par l’AFG apporte des réponses concrètes aux épargnants qui souhaitent investir dans des produits responsables et donner du sens à leur épargne.

Malgré l’importance accordée à la finance durable par 66% des Français selon un sondage OpinionWay pour l’AMF de juillet 2023, la complexité de la règlementation rend la finance durable intimidante pour de nombreux épargnants. « Développer une épargne orientée vers le financement des enjeux de transitions, environnementale notamment, passe par un meilleur accompagnement des épargnants et beaucoup de pédagogie sur ce qu’est la finance durable » affirme Philippe Setbon, président de l’AFG.

Les gestionnaires d’actifs, en tant qu’alliés essentiels du financement des transitions, ont pour rôle notamment d’établir des ponts entre l’épargne patrimoniale longue et le développement durable de l’économie grâce à des placements alliant performance financière, environnementale, sociale et de bonne gouvernance.

Ce guide s’ajoute aux initiatives antérieures de l’AFG telles que l’outil pédagogique réalisé avec l’EFAMA en 2021 « Investir pour construire son avenir » et le guide « 12 principes pour épargner et investir » élaboré en 2020. « L’éducation des épargnants est au cœur des engagements de l’AFG » souligne Eric Pinon, président d’honneur de l’AFG. L’AFG poursuit son travail de pédagogie en participant à la stratégie nationale d’éducation financière de la Banque de France et en renouvelant sa campagne « Être acteur de mon épargne » sur les réseaux sociaux.
 

Projet de loi de finances 2024 : Ce qui va changer pour les particuliers

Impôt sur le revenu, défiscalisation, immobilier, découvrez tout ce qui va changer pour vous cette année.

Chaque année, le projet de loi de finances suscite de vifs débats au sein de la majorité, qui a opté pour le recours à l’article 49.3 à plusieurs reprises, notamment le 19 décembre dernier, afin d’adopter le texte final.

 

Quelles évolutions pour l’impôt sur le revenu selon la loi de finances 2024 ?

Comme c’est le cas presque chaque année, le barème de l’impôt sur le revenu a été ajusté pour prendre en compte l’inflation. Ainsi, le barème applicable en 2024 sur les revenus de 2023 se présente comme suit :

  • 0 % jusqu’à 11 294 euros ;
  • 11 % de 11 295 euros à 28 797 euros ;
  • 30 % de 28 798 euros à 82 341 euros ;
  • 41 % de 82 342 euros à 177 106 euros ;
  • 45 % au-delà de 177 106 euros.

En plus de la revalorisation habituelle du barème de l’impôt sur le revenu, la loi de finances 2024 prévoit le maintien de diverses mesures visant à atténuer l’impact de l’inflation sur les particuliers. Ainsi, l’exonération d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux des pourboires versés par les clients est prolongée. De même, le plafond d’exonération à 400 euros des primes carburant versées par les employeurs aux salariés pour leurs déplacements domicile-travail est reconduit.

 

Quels sont les dispositifs de défiscalisation prolongés ?

Comme à l’accoutumée, la loi de finances renouvelle certaines niches fiscales cette année encore. Ces avantages fiscaux, instaurés dans un objectif d’incitation économique ou d’équité fiscale, persistent dans le temps. Parmi les niches fiscales reconduites en 2024, on note la prorogation des SOFICA (Sociétés pour le Financement de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle). Ces sociétés collectent des fonds privés pour le financement d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles françaises et européennes, offrant une réduction d’impôt de 36 % à 48 % selon les actifs dans lesquels la SOFICA est investie.

Concernant les dons, le dispositif Coluche est reconduit, avec un plafond majoré à 1 000 euros, ouvrant droit à une réduction d’impôt sur le revenu de 75 % jusqu’au 31 décembre 2026. La loi de finances 2024 étend également la réduction d’impôt pour les dons aux associations féministes, portant la réduction à 66 % du montant du don. À noter également l’extension de la réduction d’impôt pour les dons liés au financement de travaux de restauration d’édifices religieux, avec une réduction de 75 % pour les versements à la Fondation du patrimoine effectués entre le 15 septembre 2023 et le 32 décembre 2025, dans la limite de 1 000 euros de versement.

Enfin, le plafond du crédit d’impôt lié à l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques dans le logement du contribuable passe de 300 € à 500 € pour les investissements réalisés entre 2021 et 2025, mais est désormais limité aux seules bornes pilotables.

 

Quelles mesures concernent le logement dans la loi de finances 2024 ?

De nombreuses dispositions de la loi de finances 2024 ont également des implications pour le secteur immobilier. La suppression du dispositif Pinel est à noter, de même que la prolongation de quatre ans du Prêt à Taux Zéro (PTZ) et du prêt Éco PTZ, désormais réservés aux logements collectifs et limités aux zones A et B1 pour les logements neufs, ainsi qu’aux zones B2 et C pour les logements anciens. La loi de finances 2024 officialise également l’évolution de MaPrimeRénov’, qui se concentre désormais davantage sur le remplacement des modes de chauffage et les projets de rénovation globale permettant au moins deux sauts de classe dans le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).

En ce qui concerne la fiscalité des locations saisonnières, la loi de finances 2024 prévoit un durcissement spécifique, appliqué aux propriétaires louant des locaux classés « meublés de tourisme » selon le Code du tourisme et relevant du régime « micro-BIC ». La location de meublés de tourisme sera assimilée à une activité de prestation de services, plaçant ces bailleurs sous le régime « micro-BIC » jusqu’à 77 700 € de recettes annuelles, avec un abattement limité à 50 % pour le calcul des loyers imposables.

Crédit immobilier : Et si une baisse des taux limitait à 10% la baisse des prix ?

Pretto présente ses analyses du marché immobilier 2023 et les perspectives 2024, ainsi que les conséquences pour les emprunteurs.

Pretto, courtier en crédit immobilier 100% digital, présente ses analyses du marché immobilier 2023 et les perspectives 2024, ainsi que les conséquences pour les emprunteurs.

 

La fin d’année dernière a amorcé une dynamique qui se poursuit en ce début d’année 2024. Les banques ont toutes fait part de leur volonté de reprendre la production de crédit immobilier dans un contexte.
 

Bilan 2023 : une forte chute du marché, sans action majeure des pouvoirs publics

L’année a été marquée par un ralentissement notable du marché immobilier, illustré par une baisse du volume des transactions (-20%) et une baisse encore plus forte de la production de crédit (-40%), un écart qui s’explique notamment par l’augmentation de l’apport et du nombre de transactions payées cash (100.000 transactions cash en plus vs 2022).

Face à cette chute, les mesures prises au cours de l’année par les pouvoirs publics ont été principalement techniques (mensualisation du taux d’usure, ajustement sur les critères HCSF), ce qui n’a pas permis d’adresser les difficultés rencontrées dans l’accession à la propriété.
 

Prévisions : une réelle baisse des prix en 2024, mais contenue à un maximum de 10% sur la période 2022-2024

Le contexte macroéconomique (reflux de l’inflation, anticipations de baisse des taux directeurs) laisse entrevoir une baisse des taux de crédit immobilier, qui pourrait atteindre de 1 à 1,5 point d’ici à fin 2024, et qui commence à s’observer auprès des principales banques.

Sur la base d’une analyse fondée sur les évolutions de budget d’achat, cette baisse pourrait mettre un terme rapide à la baisse des prix enclenchée :

Depuis le début de la phase de hausse de taux mi-2022, les emprunteurs ont perdu 30% de leur capacité d’emprunt, ce qui a enclenché un cycle baissier des prix.

Cependant, plusieurs leviers sont en train de compenser cette perte : Une hausse des salaires proche de 5% par an en 2022 et 2023 ; Une baisse des taux potentielle de 1 à 1,5 point d’ici à fin 2024.

En conséquence, l’écart entre ces budgets d’achat revus à la hausse et les prix ne serait plus que de 10 à 13%, limitant à cette ampleur la baisse des prix potentielle sur 2 ans (de fin 2022 à fin 2024).

Cette baisse pourrait être localement encore plus réduite dans les zones tendues où une partie importante des acheteurs pourrait compléter leur budget d’emprunt par de l’apport supplémentaire, soit directement soit par solidarité familiale, effet déjà largement constaté en 2023.

Cette baisse des prix n’est pour l’heure que très partiellement réalisée (-2% sur 2023) : les opportunités de négociation à la baisse seront donc particulièrement d’actualité en 2024, ce que nous constatons au quotidien en ce début d’année avec des offres acceptées jusqu’à 10% en dessous du prix.

 

Une fois cette baisse de prix réalisée, le marché pourra alors reprendre une dynamique de croissance des volumes, qui devraient rester sous les 900.000 transactions en 2024.
 

Comment les Français vont faire face à l’inflation cette année ?

Malgré des estimations de baisse de l’inflation pour les prochains mois, les consommateurs semblent toujours très préoccupés par la situation économique et envisagent de se serrer la ceinture pour l’année à venir.

Malgré des estimations de baisse de l’inflation pour les prochains mois, les consommateurs semblent toujours très préoccupés par la situation économique et envisagent de se serrer la ceinture pour l’année à venir.
 

Pour l’édition 2024 de son Baromètre des nouvelles tendances de consommation, Wavestone a sondé les Français sur leurs dépenses, alors que la crise du pouvoir d’achat est toujours d’actualité. 

Plongés depuis plusieurs années dans un contexte inflationniste, les Français ont pris l’habitude de réduire leurs dépenses, et ce de manière différente selon le type de biens ou de services. Ainsi, pour l’année 2024, ils seront presque un tiers (32%) à diminuer leur consommation alimentaire ! Les produits de première nécessité ne sont donc pas épargnés par la crise du pouvoir d’achat, et il en est de même pour l’énergie. En effet, 57% des Français comptent réduire leurs dépenses en électricité, 49% vont limiter leur consommation d’essence, et 45% vont diminuer leurs dépenses en gaz.
Encore plus touchées que l’alimentaire et l’énergie, les dépenses concernant l’habillement vont baisser pour près de 2 Français sur 3 (64%) ! La consommation de produits d’hygiène et de beauté va également diminuer pour 39% d’entre eux. Concernant les autres sources de dépenses, les loisirs et les sorties vont être impactés par l’inflation puisque 56% des Français comptent les réduire en 2024. Même chiffre pour les voyages, dont les dépenses seront revues à la baisse pour plus d’1 consommateur sur 2.

Les bas revenus vont beaucoup plus réduire leurs dépenses cette année
 

Si la consommation des Français va diminuer pour une grande partie d’entre eux, on remarque une disparité en fonction des revenus. Sans grande surprise, les bas revenus sont davantage impactés par la crise du pouvoir d’achat. Dans cette catégorie, ils sont en effet plus nombreux à affirmer vouloir baisser leurs dépenses pour 2024, que ce soit pour les loisirs (68% vs. 56% de moyenne nationale), l’électricité (66% vs. 57%) ou encore l’alimentation (43% vs. 32%).
 

A l’inverse, les hauts revenus seront moins nombreux à se serrer la ceinture, notamment concernant l’alimentaire (21% vs. 32% de moyenne nationale). Ils vont même être plusieurs à augmenter leurs dépenses dans certaines catégories : 11% des hauts revenus vont dépenser davantage en voyages que l’an dernier.

Face à l’inflation, les Français optent pour les produits d’occasion… 
 

Longtemps à la marge, la consommation de biens d’occasion n’a cessé de progresser avec le temps, et est vite devenue, inflation oblige, une vraie alternative pour faire des économies. Ainsi, on apprend que 60% des Français ont acheté ou vendu un objet d’occasion au cours des 12 derniers mois.
La consommation de produits d’occasion, qui ne cesse de croitre, est en revanche disparate selon les types de biens. L’habillement est la catégorie qui règne sur ce marché : 77% des Français ont déjà acheté ou revendu un vêtement, devant les biens culturels (61%) et les jouets (57%).

…et aussi pour la location

Autre phénomène émergent, la location de biens semble conquérir de nouveaux consommateurs chaque année, et cela concerne tous les produits. En effet, 19% des Français affirment préférer louer leur véhicule plutôt que de l’acheter, et 18% louent leurs biens culturels (CD, DVD, livres, etc).
La location est également prisée pour d’autres biens : électronique (16%), vêtements (16%), matériel de bricolage (16%), électroménager (14%), etc. Un nouveau mode de consommation boosté par l’inflation et qu’il sera intéressant de suivre dans les prochaines années.